Baghir
Passeports Photographiques
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Du 18 juin au 27 juillet 2019
Vernissage le jeudi 20 juin 2019 à partir de 19h00
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Galerie XII Paris présente Passeports Photographiques,
le nouveau travail de Baghir, du 18 juin au 27 juillet 2019.
En parallèle de ses Perturbations, auxquelles nous avons consacré deux expositions en 2015 et 2018, Baghir poursuit son oeuvre. Sa nouvelle série, intitulée Passeports Photographiques, est le fruit de nouvelles recherches sur les possibilités qu'offre l'outil photographique. Il met tout en oeuvre pour dépasser les frontières traditionnelles de la prise de vue, tout en restant fidèle à celle-ci : les images ne font l'objet d'aucun post-traitement. Les photographies ont été minutieusement pensées et construites à l'aide de fonds peints et de reflets.
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Pour cette série, l'artiste photographe devient aussi artiste peintre : Baghir est l'auteur des différents fonds peints qui composent en partie ses images. Il est désormais photographe, peintre et metteur en scène. Cette intervention physique dans chacune de ses images le pousse à produire des pièces uniques, car une multitude de possibilités s'offrent désormais à lui.
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Baghir, PP#9049 // Baghir, PP#2704
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Laisser le monde naître à nouveau, trop de regards l’assaillent.
Pierre-Albert Jourdan
"Paysages - sur de fins brouillards sans limites une clarté vacille dans l’interrogation. Un temps suspendu verse ses gouttes de lumières. Les regrets aériens de bleus et de mauves voilent l’ouvert de l’espace. Le gris du Greco, bruissant, n’est jamais loin. Les bornes sont évanouies. Laisser couler le ciel, la mer en soi.
Dos - malgré les scarifications des fonds, l’offrande est d’autant plus nue. Un corps fait l’espace. Et la rose, en sa dolence, est équilibre. Et toujours, lumières et couleurs tendues à nos yeux comme un bol de lait chaud. Un parfum de lumière. La pensée mène alors une vie et l’œil, une autre.
Dès les premiers contacts avec le travail de Baghir, une conviction aussi puissante que douce nous atteint. Un choc qui ne résulte d’aucun procédé bruyant. Quelque chose d’intime à nos sens : de l’eau à nos racines pour les gorger de toutes les enfances du regard.
Pour qui connait déjà ses précédentes œuvres, il sera aisé de discerner les liens qui assurent la continuité entre l’œuvre poétique des Perturbations numériques et l’œuvre picturale des Passeports Photographiques. La rétine de Baghir compose en appogiatures persistantes, élégantes, ténues. Nous voyons comme à travers les replis d’une paupière qui serait devenue libre toile. L’air y est teint d’azurs, d’humidité. Rien ne tâche la lumière. L’air se fait un bain de couleurs. Tendresses chromatiques. Silence attendant d’être rompu. Patience du photographe envers l’instant, sans nul repentir de peintre. Juste des cicatrices encielées.
Passeports enfin, pour que jamais la nuit d’une paupière ne s’abaisse autrement qu’en épiphanies. Faire place nette, sans délai, pour le seul amour de ce frémissement de source et de hasards qui nous fuit. En des matins charnels, les modèles du photographe sont les officiantes, à leur insu, de cette grâce. Baghir n’a jamais fini de solliciter l’expérience visuelle. La sienne, virtuose, préfigure ce que nous persistons à attendre, ce que nous voudrions apprendre à recevoir. En ce monde devenu difficilement habitable, l’œuvre photographique de Baghir patiente à la fenêtre comme Le géographe de Vermeer : Laisser le monde naitre à nouveau, trop de regards l’assaillent."
Martine Jobbé Duval
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Nicolas Baghir Maslowski est né en France en 1974. Il a choisi pour nom d’artiste Baghir, le prénom de son grand-père russe, mort en 1917. C’est son père, écrivain, qui est à l’origine de sa passion pour la photographie en lui offrant un petit appareil photo. L’enfant, rêveur, se passionne pour l’image et par le prisme de l’objectif s’invente un univers. Sa vision prend corps dans le flux des « Pertubations numériques », fruit de quatre ans de recherches et de plus de 15 000 prises de vue.
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Ses images, tout à fait contemporaines, se réfèrent au mouvement pictorialiste. Les images sont avant tout une étude de la beauté picturale, une recherche de la sérénité, un hommage à la peinture et à la photographie qui explorent la terra incognita du monde photographique onirique.
PRINCIPALES EXPOSITIONS PERSONNELLES
2018 : Variations 2:18, Photo12 Galerie, Paris
2017 : Résidence à l'Institut Français de Berlin
2016 : Visions III, Alliance française, Los Angeles,
Visions III, Artist's Corner, Los Angeles,
Galerie Huit, Arles,
Perturbations numériques, Photo12 Galerie, Paris
2015 : Swiss Art Space, Lausanne
2014 : Fat Galerie / Sitor Senghor, Paris
FOIRES ET SALONS
PhotoLA, Los Angeles, Art Paris Art Fair, Photofairs Sanghai, Art Elysées, MIA Milan.
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Camille Reynard
14 rue des Jardins Saint-Paul - 75004 Paris
+33 1 42 78 24 21
paris@galeriexii.com
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