Cette série, dont le titre est celui d'une chanson de Duke Ellington, est une histoire de repli, d'éloignement, d'exotisme, de langueur. Si c'était un parfum, ce serait un mélange de patchouli, de jasmin et de rose. C'est également une recherche sur la couleur, le corps et la nature morte. Les lieux et les mises en scènes ont été épurées jusqu'au minimalisme pour laisser place à de grands aplats de couleurs qui mettent en évidence les objets miniatures, dans une atmosphère d'Orient imaginaire.
Pour les décors de cette série intitulée Mood Indigo, Pougnaud, peintre, a appliqué des pigments bruts de couleur unie sur des maquettes qu’elle a construites à l’échelle 1/12, qui ont ensuite été photographiées par Clark dans leur studio. L’éclairage était un effort concerté, réalisé grâce à des ouvertures géométriques.
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